Terre au-devant de nous.
l’accent mobile des toits.
les villages de plein vent. l’écart des routes.
où sommes-nous ?
l’air étal sans retombée
vague après vague les heures les années
le manque et la douleur
lieu imaginaire lieu vrai
il fait un vent de rossignol et de forêt
vers la ville.
Lionel Ray, Le nom perdu, poèmes, Gallimard
1987, p. 27.
dimanche 11 mai 2014
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