j'ai l'oreille brouillée
camisole d'une langue
trop emmêlée
côte à côte
sur un banc de mots
en guise de frontière
des paupières baissées
sommes nous si étrangers
un sang fiévreux
circule sous les peaux
et le passé sans mémoire
se rit de mes efforts
pour survivre à cette cacophonie
journalière
mardi 25 mars 2014
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Comme vous dites : j'adhère
RépondreSupprimerMerci Sophie pour cette "adhésion" Je ne suis pourtant pas entièrement satisfaite J'hésite encore entre étrangers ou imperméables ... les deux notions sont différentes mais impliquent une séparation presque infranchissable Ah nuances nuances ! peut être sont elles mieux perçues dans votre peinture qu'à travers les mots Hélas, ce sont mes pinceaux à moi
RépondreSupprimerUne séparation comme un trait épais et coulant malgré tout, comme le brouillard
Supprimer..."et le passé sans mémoire
RépondreSupprimerse rit de mes efforts
pour survivre à cette cacophonie
journalière" ---> j'adhère à celle belle chute (qui pourrait être "formule"), la Nouille !
@Thierry : nous partageons cette "habitude" aller de chute en chute C'est ainsi que nous sommes devenus des "spécialistes " une sorte d'allergie mémorielle... huhuhu (rire de Nouille)
Supprimernous sommes tous étrangers sur cette tette
RépondreSupprimer@ anonyme : Bien dit ! sur cette terre ou ailleurs, étranger aux autres mais aussi étranger à nous mêmes
Supprimerj'aime beaucoup (j'aime "étrangers" ça se pose davantage au sol :)
RépondreSupprimerMerci de ta visite J'ai laissé "étrangers" suivant mon premier jet et ton avis ...
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