et si je ne voulais plus gravir chaque mot
et si ma mémoire effeuillée n'était plus cette carte
d'un ciel inaltérable
l'instant uppercut suffirait-il à me mettre ko
la rivière figée serait-elle la glace éternelle
aux mille réflexions
mes doigts alourdis gravent en vain
ces portraits familiers dans leur étrangeté
sur le dos de la vie passante
au lit défait de cette multitude
je suis toi et vous et l'autre
plis éphémères des espaces intérieurs
samedi 19 avril 2014
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Y a quelqu'un là-d'dans ? (c'est beau !)
RépondreSupprimerMerci chère Nouille Martienne ! J'aime ce poème, beaucoup. Amitié de Marina
RépondreSupprimerHello Douglas et Marina Vous avez tous les deux des styles très différents aussi cela me touche beaucoup que vous soyez sensibles à ce poème Cela prouve - si besoin en était - votre richesse intérieure... Merci du fond du cœur d'avoir laissé une trace de votre émotion
RépondreSupprimerCe n'est qu'une question d'ouverture d'esprit : on peut aimer à la fois Rimbaud et Bukowski :)
Supprimerc'est exact ! malgré tout si je respecte des poètes pour l'excellence de leur art je n'ai pas pour autant d'affinités avec leur univers émotionnel Intellectuellement j'admire mais intérieurement c'est une autre histoire... donc non seulement vous faites preuve tous les deux d'une belle ouverture d'esprit mais aussi d'une grande générosité émotionnelle... Encore Merci ...
SupprimerLa poésie est un pays. Quand les frontières sont ouvertes, verdoyantes, sans douane, il n'est plus d'étranger ! Toute mon amitié à toi, chère Nouille Terrienne !
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