dans un mouvement perpétuel
délicatement
échouer sur la grève
un froissement d'étoffe à peine
une ébauche de soupir
sur fond salé
ton drap profond et noir
timbré aux feux inaccessibles
empièce ses déchirures
humide encore
je me souviens
du futur promis
la profondeur comme un silence
tout effort pour te convaincre
serait vain
dans un bercement perpétuel
délicatement
mourir sur la grève
vendredi 12 août 2011
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