Il y a ce paysage assoiffé
Qui a bu toutes les mers
et coule et s’enroule
En rides minérales
Eternité
Là ni buissons ardents
Ni tables à graver
Juste les soupirs dépressionnaires
Qui tempêtent ou se lamentent
Issu de frottements titanesques
Le cri s’exprime en doigts dressés
Sublime indifférence
Sous un ciel indéfini
Et pourtant
L’œil averti saisit sa palette
Et fond comme un alchimiste
Les couleurs solitaires
mercredi 13 juillet 2011
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