je ne dirais pas
que tu me saoules :
tu m'insipides
me décolores
par petites prises
pernicieuses
Tu es comme un brouillard
qui efface le décors
un champ de vase
où je m'englue
Je ne dirais pas
que tu me tues :
tu m'insomnises
me camisoles
par petites doses
comateuses
Tu es comme le marbre
qui sent la mort
une gomme qui rogne
jusqu'à la lie
Et qui s'incruste.
mercredi 4 mars 2009
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