Cendres et mots casés
le soleil essore son jus
citron amer
Un lent labyrinthe
grise mes pensées
percluses de sens uniques
Le chuchotement des graviers
chiffonnent le sentier
où des mots mûrs à souhait
pèsent aux bras des arbres
haltérophiles
L'air est grave
J'ai reçu des cactus fleuris
en guise de souvenirs
Le brouillard épais
cache ce temps mort.
vendredi 7 février 2014
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J'aime beaucoup !
RépondreSupprimermerci, Douglas
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