Flottant la tête dans les nuages
je jette cette ancre qui dérive
j'ai mis pied à la mer
moqueuse mais pour lui plaire
des larmes à larguer pourtant
il y a bien assez de sel
pour que brûle sans fin
la perte journalière
magie de l'ailleurs bleu
un sillage trame et fume
dans l'air conscient
tout est plein tout est vide
je vois ces flammes blanches
qui volent vers l'au-delà
en guise de pavillon
je hisse une prière
mercredi 23 octobre 2013
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"en guise de pavillon / je hisse une prière"...
RépondreSupprimerBien joli, tout ça...
Merci d'avoir laissé une impression ici bas ...
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