face au mur
je lis ton rêve
j'avais pensé l'ombre comme
un refuge couleur anonymat
pour toi et tes mains noires
creusant s'élevant hors limite
jusqu'à laisser rouge
ta lumière en peinture fraîche
mais moi les mains liées
je vois derrière intemporel
ce désert droit indifférent
qui use efface tes mains noires
alors je souffle par ma bouche
un air blanc désespéré
où git ton rêve
face au mur
(à Langston Hughes)
lundi 6 mai 2013
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ce sera un com con, mais il me fallait vous dire, ma chère Nouille, égoïstement, simplement,
RépondreSupprimer"c'est beau".
simplement, merci Cédric. ça fait plaisir et votre fidélité aussi
SupprimerJe dis pareil et j'ajoute que ça pourrait faire un beau "tas de mots"... prenez cela comme une suggestion.
RépondreSupprimermerci Cheminsbattus mais scribouilleuse je suis, scribouilleuse je reste
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