La voie emmêlée se glisse sous les temps
où sont passés les ponts, les balustrades ?
Je conjugue ma différence et ses leçons
dans une langue imparfaite et traîtresse
Blanc collectif, railleur sans foi
qui vire en bout de lignes commerciales,
j'avais appris vos codes par coeur
pour déshabiller ma détresse
Dans l'illusion, je reviens faire un tour
armée de mitaines, d'un bonnet de peines
Je souffle doux un nuage de locomotive
périmée sépia sur la toile aux souvenirs
L'abîme ne parle plus derrière ces palissades
les escales scintillantes sont sans chaleur
Perdue, perdante, sans attache ni lest,
et sur le passage écorché, vos pas si lourds
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Articles
Le passé s'estompe sous le blanc,
RépondreSupprimerCela sied mieux qu'un fondu au noir,
Celui où l'on perdrait la mémoire,
Alors, les jours anciens s'en vont au vent,
Emportées, les pages de l'éphéméride:
Le manteau de neige te va à ravir,
recouvrant un futur printemps à venir,
Le présent gommant, de l'année ses rides.
C'est ainsi que l'on traverse l'hiver :
un habit de neige efface la douleur,
comme le tien, je l'ôterai avec douceur,
en jouant un tour de passe et d'impair...
Rien ne va plus, faites vos jeux !
Ici ce n'est pas le tapis vert,
Ni le monde à l'envers,
mais juste le présent des jours heureux.
RC