... et moi j'écrase mes mots humides

dans le cendrier d'un bleu acharné
.

extrait de : "J'écrase" dans La Nuit Remuée

par EZ

lundi 10 décembre 2012

Porte cochère

déjà le froid un empoisonnement
qui se concentre en crampes
quelques marches à peine
le corps n'y tient pas
à quoi bon

la gravité l'air opaque la lumière frigide
tout conspire à l'abandon
même les cloches ont le bourdon
le coeur n'y résiste pas
à quoi bon



6 commentaires:

  1. Réponses
    1. un chœur de bottes qui battent le pavé
      par ici ou par là ne regardez pas
      surtout il fait chaud il fait froid
      macadam plaque et porte cochère
      c'est le train train qui roule sur les vies

      merci Cédric ADL de ton passage sur mon quai de gare

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  2. avec plaisir (faudra m'expliquer le ADL, parce que mon piètre esprit m'empêtre...)

    à chaque train un quai, à la descente, un nouveau départ.
    Amitiés

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    1. Agent De Liaison n'est ce pas une belle couverture comme un tiret entre deux mots qu'on voudrait imbibés puis essorés de notre propre jus

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    2. mouep, l'idée me plaisait, jusqu'à cette histoire de jus... La compression, peut-être...

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  3. "même les cloches ont le bourdon" Chouette.

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