vendredi 9 novembre 2012
Pause
Ils sont trois quatre peut être
pas un qui crie au vent au vent
l'air épaissi vole la poussière
que crache leur machine en hurlant
Depuis le banc j'observe inquiète
les feuilles qu'elle mâche et broie
songeant aux rêves de la place nette
nues les branches frissonnent et ploient
Un ciel plombé sert de prétexte
au chien de garde qui aboie
les yeux plissés sans mes lunettes
je pense Novembre. Voici le froid.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Ce matin je pensais à quoi bon toutes ces belles feuilles pour finir broyées dans une machine. Je pensais à quoi bon l'hiver puisque le printemps reviendra et si le printemps pouvait se cristalliser, nous n'avons besoin que de lui pour être heureux, dans sa diversité il y en a pour tout le monde.
RépondreSupprimerles saisons, le cercle de la vie ! je pensais depuis mon banc que la machine nous éloigne du vivant par le bruit par l'odeur par son action sur notre environnement Pour moi,c'est de son cœur que surgit le froid
RépondreSupprimermerci d'avoir laissé une trace de ta visite, chère Lutin-Lutine