j'ai marché à tes côtés
sans te tenir la main
nous avancions en silence
d'un même pas alerte
les autres têtes baissées
n'osaient affronter nos regards
c'était bien
pour fendre l'espace
puis sans préavis
tu as osé la traversée
pas moi
submergée perdue
je me suis jetée sur un banc
un peu bancal
bulles légères et dissipées
j'ai mis mes si
au bout d'une ligne
en regardant passer
la marée humaine
samedi 20 octobre 2012
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Très beau, ça !
RépondreSupprimeroh, n'exagérons rien Disons plutôt que si cela vous a plu, tant mieux D'ailleurs,vous ayant lu, cela ne m'étonne qu'à moitié : n’étiez-vous pas, vous aussi, assis sur le banc celui de la rive opposée ???
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