... et moi j'écrase mes mots humides

dans le cendrier d'un bleu acharné
.

extrait de : "J'écrase" dans La Nuit Remuée

par EZ

vendredi 1 juin 2012

Les lampes d'argile (15)


Le temps s’étire
cire malléable inodore
le vide n’existe pas 
la lumière s'élance
la distance s’accroit qui paraissait
 immortelle

Le temps s’étire - une illusion
déjà figée dans l'ombre
contraction expansion
quelle parole serait
l'ancre dans cet espace 
où tout se perd ?

Tourne et parle !

Le mot, cet étranger,
une lampe à la lueur fragile
pour se connaître
 les yeux clos.
Tout vibre. Tout danse.


Tout s'oublie


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