... et moi j'écrase mes mots humides

dans le cendrier d'un bleu acharné
.

extrait de : "J'écrase" dans La Nuit Remuée

par EZ

dimanche 29 avril 2012

Humeur 28 avril 2012

Allez, vas y : brut de brut ! Pas d'enrobage. Pas de glaçage
Je te lance et tu te scratches

BARBE (à voix haute, plusieurs fois sur divers tons)

Je suis lasse :  point barre.

Ailleurs, ce soir, j'en ai rien à cirer de vos problèmes existentiels, des crises abdominales, des fractures sociétales, des déviations perverses, des obligations, des faux semblants, des fientes de pigeons, des absences injustifiées, du nombrilisme etc etc

le ciel reste de marbre noir
et moi, j'aime tant  le bleu

FOUTAISES (une seule fois avec intensité : ça ressemble de plus en plus à un cri primal)

comment ça se connecte les neurones sans se court-circuiter à la masse ?
je ne peux pas ouvrir le livre de tes mots à mes pages préférées
faut cliquer faut cliquer
ça fonctionne pas au flanc du chevet
dans le halo de lune dans les éclairs tonitruants

et moi, j'ai envie de te toucher
tant et tant que ça m'empêche de respirer

MERDE MERDE MERDE (en litanie explosive)

parler ne sert à rien
mais dire ? te réciter par cœur, comme un psaume,  un baume pour l'âme...
ma mémoire fout le camp
je chute dans ses ornières
j'ai envie de pleurer façon Caliméro


MARRE (impétueux définitif )

c'est l'oreiller innocent qui prend. Bien fait pour lui.

demain, je le jure,  sera un jour
d'encre







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