tout est gris
la friche étire ses éventrements
dans cette mémoire opaque
j'ai le cœur brouillé
camarade
l'odeur prégnante du caoutchouc
les doigts noirs vibrant
sous le métronome métallique
et ton rire édenté
qui rebondissait toujours
Au jour le jour
j'étends mes absents
comme une distribution de tracts
camarade
la vie a le cœur rouillé
mercredi 1 février 2012
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