Emmitouflé dans sa serpillière humide
le balai passe contourne glisse
odeur résine de pin sur tomette rouge cœur
juste un petit choc anticipé
dans les angles résistants
Le seau posé sur le seuil fume
reflète la lumière distante
les mains seules travaillent
poussent tirent attrapent essorent
miettes poussières scories
L’esprit comme le balai glisse
espoirs doutes souvenirs
avant de se replier
dans quelque recoin secret alors
le seau froid s'essouffle, sombre.
Combien de fois le même geste
combien de fois la satisfaction
d’une place nette
combien de fois la dégradation
inévitable
Sauf à disparaître
lundi 16 janvier 2012
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