peaux dépareillées masques avariées
il faudra plus d'une broyeuse pour recycler vos pensées mercantiles
comme une friche éventrée laisse échapper le souffle vain aux lèvres rouillées
tas par tas à chaque porte mettre à l'heure le tri sélectif et s'offrir une conscience
poser l'âme à sa place inanimée pour jeter ce qu'il reste d'humain
dans ma tête par delà les murs sans avenir l'autre monde vacille
nu dans le jardin d’Éden là où se cultive la racine
j'ai perdu la clé avec l'innocence
mais je me souviens encore
l'acuité de tes mains
la fécondité de ton rire
l'exigence de tes chants
Regardez vous de l'extérieur
place des encombrants
c'est jour des monstres
vendredi 30 septembre 2011
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