Poisson des profondeurs Bouche pétrifiée
Il enfile ses bas en broyant du silence
Flasque, froid, opaque, asphyxié,
Quel étang sans tain aspire sa présence ?
Entre les ombres glauques que la lune a jetées
Les feux follets s'affolent en fuites éblouissantes
L’œil sans appétit s’enfonce soudain perd pieds
Il est si tard et la pente est glissante
Le temps en pièces a largué sa raison
Dans la nasse surnagent quelques échos perdus
Torves blafardes sondes têtards en suspension
Leurs jeux de maux hantent son paysage nu.
Acide est l'atmosphère qui barre le retour
De lignes sans avenir aux lendemains sans fin
Va voyageur si tu l'oses en suivant ces détours
Jusqu'au ventre du marasme, goûter à son destin.
vendredi 2 septembre 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
que dites vous après avoir dit bonjour ?