... et moi j'écrase mes mots humides

dans le cendrier d'un bleu acharné
.

extrait de : "J'écrase" dans La Nuit Remuée

par EZ

mardi 30 août 2011

Humeur

même le dimanche ne sait plus
le repos
le dos plié  les doigts croches
dépiotent la parole offerte - mille vents -

fluide inconstant  le chuchotement
continue de la rue passante
raconte  la fuite migraineuse

à l'arrière entre tuiles et cimes
la lumière tombe indifférente
pleureuse aux fenêtres étroites
 
la vie s'étend sur les cordes
elle claque comme un bec 
ou sèche comme un os

l'air se rassemble et sue 
sa moiteur sur la pente

j'attends la nuit et mon tour.

4 commentaires:

  1. Réponses
    1. Venant de vous, cela me touche particulièrement Merci à vous.

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    2. je vous retrouve d'ailleurs dans le votre :
      http://fabrice.farre.over-blog.com/article-je-macere-dans-ce-lieu-110636594.html

      différent et pourtant semblable...

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que dites vous après avoir dit bonjour ?