L'ouragan dégarnit les bois,
J'endors, moi, la foudre aux yeux tendres
Laissez le grand vent où je tremble
S'unir à la terre où je croîs.
Son souffle affile ma vigie.
Qu'il est trouble le creux du leurre
De la source aux couches salies !
Une clé sera ma demeure,
Feinte d'un feu que le cœur certifie ;
Et l'air qui la tint dans ses serres.
Le Nid Perdu
Poésie / Gallimard p 15 ed 1978
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