Combien de voix ensevelies
sans oraison ni suaire
sans oraison ni suaire
sur cette planche implacable
je sais bien qu’elles ont saigné
mieux et longuement
à rideaux tirés
Moi, vaine et creuse, je guette
d’une pièce sans fenêtre
et dans l’insomnie
accueille des fantômes
ô combien ô ce nombre infini
qui pétrit qui étale les silences
Mélange l’eau et le sel
mon regard et mon cœur
pourquoi ces chuchotements
sous le ciel livide
comme un saut dans l'oubli
ô nuit féminine
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