Aujourd'hui, j'ai rongé mes os de lassitude car j'avais faim de colère sans savoir crier
L'ailleurs a frappé trop longuement. La corde a cassé.
Aujourd'hui, j'ai tranché mes doigts à ras pour ne plus voir mes ongles ensanglantés.
Carapace opaque ; cloche aphone, autant de barrières inabordables et ma patience à la dérive.
L'autre, est il réel ? C'est un souffle invisible qui ne ménage pas ses effets.
Dans ma poche, sous ma peau, un dictionnaire qui n'aurait plus de sens ; autant de bouches muettes que de fractures ouvertes De douceur, point ! sinon, dans le vert cendre de l'olivier et sa nature lente.
Un rêve pourtant persistant de courbes pleines, de carrefours étoilés
Un mirage réservé, nexus, jonction, sur la route des silences
Toi, l'anonyme sanctifié dès l'origine, toi qui parle encore, n'as tu pas oublié la voute universelle sur ton chemin de croix. Tu as oblitéré les portes et condamné ma voie de rédemption.
Il ne retentira pas, de l'air prisonnier, ton cri de victoire Aujourd'hui, j'ai effacé l'ardoise. J'ai déposé mes larmes.
samedi 2 avril 2011
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