Le vent coutumier traçait des arabesques sur le carreau cassé.
Les lèvres scellées et le regard fixe partageaient cette danse nucléaire. D'autres auraient invoqué la solitude familière, les perles d'ailleurs mais il neigeait au royaume du Soleil. Chaque éclat fondait, chaque élan se brisait.
Chère insoumise, noire compagne, c'est l'hiver, enfin. Sa lumière est si pâle qu'elle fige nos regrets.
Oh vous, mes lampes d'argile aux teintes nuancées, dansez, dansez encore, au son des douleurs carnassières, aux rythmes des peines vertébrales. C'est le temps des pierres C'est le chant des séparations Il est trop tard pour crier Il est trop tard pour pleurer.
Sur les hauts murs, les bouches liaient en bouquet d'artifices, les saisons surannées, les futurs embaumés. Mensonges et perditions. Chère insoumise, noire compagne, je t'aimais de toutes tes trahisons.
Le vent s'est tu qui traçait des arabesques sur le carreau cassé.
lundi 13 décembre 2010
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