La nuit comme un carton humide
L’urine tapie sur les murs
Et le froid bien dur. L’entends tu ?
La chevauchée malade jusqu’au dégoût
Du ciel obscurci d’étoiles artificielles
Bitume et gerbes, à la trace
Qu'importe ! il n'y a que le destin qui rode.
Les vapeurs flottent autour d'abîmes
accrochés à leurs chaînes. Les vois tu ?
Fantômes sans identité qui rient pourtant
Comme le chat pelé miaule à la lune
assis sur les cadavres de rêves cavaleurs
Ici peut être sous le porche le parfum
Edenté d’une pensée périodique
Un souffle, un sanglot, un poème sans issue
Et le jour déjà qui se lève à coup de jets
Klaxons et balais au cœur d’un bagne halluciné
Place ! Place ! Place à l'autre monde.
L'autre monde, celui qui nous attrape et nous fait plier les yeux sur ton image pleine.
RépondreSupprimer"Enfin te laisser un commentaire, il était temps que nous puissions."
c'était entre toi et moi à bout de souffle
RépondreSupprimerun billet nocturne passeport d'outre monde
il était
temps - peut être -
que le mien s'ouvre un peu