Ni goûteux ni même gracieux
un plat fini sans originalité
J’ai écrit étrave et sillon
L’image m’a conquise sous la langue
Tes pas à la traîne et le socle de fer
Profond comme une formule collective
J’ai vu également vif soufflet d’antan
Une fenêtre condamnée au rouge
La chose perdue que je n’ai pas choisie
Mais qui hantait pourtant mes charnières
Sans résistance si pitoyablement rouillées
J’ai cru, jusqu’aux bordures du rêve
Les empreintes inhumaines de tes doigts
Retraçant l’étourdissement
des mondes dessinés sans rives
Et j’ai su -étrave et sillon -que j’aurai toujours faim.
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