Les symboles sédentaires toujours mentent
Pour fondre iceberg dans le courant trop doux
Alors me vient aigu l’idée de renoncement
Une lassitude de langue un épuisement du goût
Oracle aux mille possibles dénonce si tu l’oses
toi qui écris encore d' ultimes partitions
Ce trop de notes qui violent en virtuoses
faisant du sublime jardin l'île de perditions
Aujourd'hui délaissé tu verses en soupirs
ces rêves d'harmoniques qui meurent oubliés
que nous cueillions hier et transformions en rires
les plaçant dans nos bouches pour mieux les cultiver.
Le monde reste sourd à tes métamorphoses
Fausse la clé originelle déserte la création
Quand le chant se mesure étrange étalon
Au solo névrotique d'affolantes nécroses.
vendredi 13 août 2010
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