Il fait trop dur sur ce trottoir
Claquant réverbère
Cru comme un mauvais sort
A l'échancrure de l'orage
les toits s'effritent sans rémission
Où est le tendre du paysage ?
Fleur de corps,
l'odeur bitume paranoïaque
les ombres sourdes
Entre les angles suspendus,
bruyantes, les flaques
filent en douce
Sur le devant,
étrange, le café refroidit
L'amertume est dans l'air.
Pardonne moi
Le ronronnement continu
le chuintement des pneus
déconnectent la réalité
Quelques mots d'ailleurs sur les lèvres :
"On n'aura pas le tard
car il est bien trop temps"
Reflets abstraits, nocturne cité,
Nous fûmes
De passage
Seulement.
samedi 27 mars 2010
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