Si je vieillissais plus j’aurais la tête usée
Comme une toile rêche trop souvent essorée
Va. Mes yeux se délavent à force de songer
A ces mines complices que je n’ai pas croisées
Aux mots autorisés qui doctement s’étiolent
Aux os jadis si droits oubliés sous la terre
J’ai pris une forte bouche armée de glorioles
Pour arpenter la voie errante en vos enfers
Passe Je suis lasse de fouiller à mains nues
parmi les détritus les oripeaux salis
en quête de couleurs placardées dans les rues
et dont le goût de cœur n'appartient qu'à la nuit
Soldé comme le temps que vous n'achetez pas
Mon chemin d'infortune affiche ses sanglots
Leurs traces sans écho le vent les lavera
Je suis née de travers au mauvais numéro
mercredi 24 mars 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
que dites vous après avoir dit bonjour ?