Nue accablante, dévêtue
Vierge d'écume et de grand large
Laisse ma côte dans la marge
A trop se battre le vent s'est tu.
L'Albâtre saigne le sais tu,
Bien mal armé et trop tard je
Tangue et la vague sous la charge
Coule mon or et sa vertu.
Le ciel est bas, à qui la faute
Au sel, aux draps d'une mer haute
Un chant se perd et meurt noyé,
D'autres sirènes, d'autres visages
Rendront comme un écho mouillé,
A cette épave aux hanches sages.
Eznogood
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