Alors qu'un soleil pâle
lentement se dissout
dans le ciel obèse
que la pierre fume
que le bois tremble
toi tu fais le sourd
et pries le temps
pour qu'il se hâte
Renonce à l'impatience
aux vents fébriles
Jouis de la chaleur béate
endormie sous la couette
là où la douleur s'efface
et le chagrin s'oublie
je prie le temps
pour qu'il s'arrête.
vendredi 18 décembre 2009
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