Je sèmerai alors mes os blancs
comme autant de dédales perdus où j'ai tant erré
Le sang le sang brasier asphyxié
n’a pas laissé de trace
trophée de l’indifférence
Creuse moi Éparpille moi
tandis que dans la solitude du ciel
voguent et s’enlacent
les volutes d’une marée pieuse
insondable et acide
où je me suis noyé
Creuse moi Éparpille moi
de tes mains gantées indifférentes
Même la terre est dure
sous la griffe du destin
qui sculpta mon visage
et me laissa sans nom.
Creuse moi, éparpille moi,
fosse commune,
qu'en fin, je m'oublie.
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