Les mots harponnés par le regard
Se clonent, travestis, s’emparent du vide
Contrastes et vagues comme le déclic
Gourmand d'un objectif bavard.
Exposés nus dans l’espace clandestin
Les mots seuls et fiers contre les murs
Griffent, râlent, s’affichent en pierres
réflecteurs d'histoires sans lendemain
Les mots nichés si haut dans l'improbable
Fustigeant les fenêtres de signes révélateurs
Épousent des portes pages hors limites
vivent en couleurs meurent sans mémoire.
Pris aux pièges de courants éphémères
Quel est cet art qui lentement se désagrège
avec cet air rond de grincements civilisés
à la bombe, sans bruit, les mots se sont pliés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
que dites vous après avoir dit bonjour ?