Corne de brume
amarres larguées au gré
des humeurs capricieuses
ligne de flottaison
défiant la vague éternelle
Corne de brume
comme un écho dans mon sang, étouffé,
vent du large ! vent du large !
ne jamais, ô ne jamais, être rentrée
au port, arraisonnée.
Corne de brume
est ce mon cœur qui sombre
opaque et lisse, galet trop usé,
quand la marée abandonne
le rivage essoré.
vendredi 7 août 2009
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