Samain ô Samain
Froide porte ; ombres pâles !
Chuchotement héraldique ; larmes crucifiées
Argile et cendres. Nuit et brouillard.
Racines parturientes au tronc commun
Poussent poussent sanglantes tes branches folles,
tribus éparpillées
De la graine à la feuille morte.
L'arbre nu , jaloux, encré dans le passé absorbe comme une éponge desséchée la chaleur du présent;
Lui qui n'a plus de bouche, sa soif est intarissable !
N'écoute pas sa plainte, toi que le doute ronge, mais souviens toi plutôt du parfum profond de l'amandier, du bleu délicat de la mer, de la brûlure stridulante des cigales, du chant de tes doigts sur sa peau .
Va! Ô va ! démon libéré,
loin des pierres étales, indécentes,
au delà du vide
aguicheur
Poursuis dans l'obscurité addictive
- Samain, ô Samain -
dans la lumière hallucinée
- Samain, ô Samain -
les méandres du rêve.
jeudi 5 février 2009
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