le ciel est noir
ne cherchons pas le chemin
de lune et d'étoiles
soudain le froid
pose une main de glace
sans reflet
qui geint et pleure et se tourmente
les mots encore vierges
planent inaccessibles
l’œil transcende
dans ce balancement
un autre monde
dis nous dis moi toujours
la lumière qui t'habite
toi, l'absent
quand l'hiver épuisé
offre sa vision
de l'éternité
samedi 11 mars 2017
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c'est si beau... j'en veux encore
RépondreSupprimerQue tes mots sont jolis
RépondreSupprimerCes mots qui libèrent l'âme
Qui naissent et te condamnent
A la mélancolie.
Ne serait-ce le temps
Qui s'étire et se pâme
Et puis de temps en temps
T'arrache un flot de larmes
Quand la vie continue
Et qui, malgré l'absence,
Efface dans les nues
Des traces de jouissance ?
Va, tire, coure et t'enrage.
Oublie le jour, oublie la nuit.
Ta force est dans ces pages.
Tes lecteurs, tes amis.