sous leurs peaux
les plumes noires
bruissent
pesanteur de ce monde
un cri comme un sacrifice
sur l'hôtel anonyme
je vois sous les apparences
fraîches
les becs acérés
fuir dans l'immobilité
s'effacer des regards
s'oublier
mais le bruissement existe
qui envahit l'espace
toutes ces plumes noires
si je pouvais
d'un rayon clair
je déchirerai leurs ailes
jusqu'à l'aube
oui
jusqu'au bout de ta nuit
comme un dieu généreux
enivré de prières
je défendrai ton sourire
samedi 2 juillet 2016
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Sous ma peau vos sons qui bruissent... merci chère Nouille
RépondreSupprimerL'aigle noir et Barbara me viennent à l'esprit
RépondreSupprimermerci à toutes les deux de votre visite
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