des sommets enneigés
l'illusoire hauteur
toise le monde
il suffirait que le temps
se décide à passer
ses mains infinies
et sous tes yeux ébahis
la matière s'affaisserait
jetant bas l'orgueil
songe mon coeur
en cet instant prémonitoire
à cette apocalypse révélée
tout en buvant ton thé parfumé
tu passes d'une dimension
fragile à l'éternité
la neige a fondu
la distance apprivoisée
parle des saisons à venir
j'ai mis les mots aimés
dans ta bouche encore tendre
mais t'en souviendras tu
quand je t'aurai quitté.
mercredi 17 février 2016
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
que dites vous après avoir dit bonjour ?