nuit blanche
à parler aux fantômes
des portes qui grincent
des volets frissonnants
des marches sans retenue
nuit blanche
penser au clair de lune
à tout cet espace inhabité
à ce halo de lumière au creux
de l'obscurité
nuit blanche
étendue sur un lit de passage
comme un bagage oublié
sans destination particulière
touchant du rêve l'infini
nuit blanche
un murmure vague
étreinte de bruits citadins
puis dormir, enfin,
quand il faudrait se lever
jeudi 7 mai 2015
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Matière grise bien exploitée ! ;)
RépondreSupprimerMerci de ta visite Riet Morgan Les blogs, hélas, sont de plus en plus confidentiels et pourtant c'est là que s'expriment encore les émotions les plus sincères Aller à la pêche ; s'installer sur leurs rives poétiques et capturer ces mots magiques qui enchantent et nourrissent l'âme du passant ... Que tu aies laissé une trace m'a beaucoup touchée
RépondreSupprimermes heures de la nuit, heures volées, heures qui filent, et dormir un peu, juste un peu, puisqu'au matin il faut se lever... éli au loin
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