J'ai besoin du vertige
de l'averse
gagnant le sel obscur
J'ai besoin
du vertige, des vents chauds
de l'épaule contre
l'épaule qui se coule
dans la rue soudain nue
du futur
aux lèvres fortes
de l'errance, pour nos pas consumés
À travers le mur de mes sens, je pressens d’autres emmurés vivants. J’écris, c’est un mystère Je vis, c’est un miracle Depuis des siècles et des siècles, je crie : Au SECOURS ! On me répond : attendez votre tour. extrait de : Emmurés vivants (Paul VALET)
... et moi j'écrase mes mots humides
dans le cendrier d'un bleu acharné .
extrait de : "J'écrase" dans La Nuit Remuée
par EZ
Très chère Sophie, vos mots, toujours eux, me touchent profondément Plus encore (au corps) que vos toiles que pourtant j'admire ...
RépondreSupprimerChère Nouille, concordance des mots, j'ai pensé à vous ce matin, en me décidant enfin à imprimer le petit recueil; repensé à votre lecture si attentive, si précieuse. Merci, merci de votre présence
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