je suis née d'un souffle
sur une terre malmenée
claquent mes pas
à la vitesse d'un élan
immature
mer nue mer déchirée
corps étal qui soudain
se déchaîne
mords donc ton coussin de sable
ton cri en moi résonne
frappe ce temps inventé
artifice d'un rêve
au diapason dresse
les chœurs innombrables
de cette partition céleste
je mourrai demain
d'un déséquilibre cultivé
et toi ma côte nouvelle
chanteras-tu toujours
le souffle qui t'a fait naître
lundi 10 mars 2014
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Magnifique !!!
RépondreSupprimerThanks a lot, Mister Douglas quel enthousiasme ... Trois points d'exclamation , mazette, j'en rougis et n'en mérite pas tant
SupprimerJe m'arrête sur cette dernière strophe que je relis encore me disant mourir alors que la côte nouvelle ne le veut pas et est sa crainte. C'est très beau.
RépondreSupprimerMerci fidèle Lutin Lutine pour cette lecture soignée et pour le compliment qui me touche.
RépondreSupprimerOn dirait que je viens de faire une belle découverte...
RépondreSupprimercurieux, très curieux, en effet ...à chacun son jardin plus ou moins confidentiel
Supprimer