j'ai dit le front dur
la lumière passe muraille
ce souffle en attente
l'échancrure du geste
l'étrange alchimie du pied
sur son chemin quotidien
les yeux sans regard et vos mains
passagères
perdue dans ce vaisseau clos
qui s'enfonce
l'espace de mon temps
je dis l' immobile
la gravité de l'air
vendredi 6 septembre 2013
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Magnifique cet "enchaînement"(ce "je dis" qui nous invite à l'être là, oscillant)
RépondreSupprimerLendemain sans heure
RépondreSupprimerUn soir, – celui d’avant - qui s’est prolongé,
bien au-delà du raisonnable,
Si j’en crois le cendrier renversé, et deux bouteilles de
whisky, qui ne sont plus que cadavres…
Je me suis levé en titubant dans un jour gris,
Il faisait gris aussi sur le port et la mer se confondait avec le ciel,
enfin ce qu’on supposait être le ciel.
Peut-être que l’horizon, n’est pas nécessaire le lendemain d’une cuite.
En prolongeant sur le môle, juste des flaques luisantes entre les pavés,
accrochant par leur relief, mes semelles lourdes…
quelques notes de couleur fade , des barques bringuebalantes , retenues par des cordes fatiguées…
L’odeur du varech, et des moules agglutinées aux poteaux.
Personne encore…………. je n’ai plus idée de l’heure.
Juste, en revenant , un type avec un ciré brun, et des lunettes,
qui est passé devant moi, sans me regarder.
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RC- 18 octobre 2012
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Merci de vos lectures attentives Elles comptent beaucoup pour moi et surtout que vous avez pris le temps de comparer... c'est cette connivence poétique, cette empathie du regard qui nous (re)lient , comme une barrière qui tombe
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