... et moi j'écrase mes mots humides

dans le cendrier d'un bleu acharné
.

extrait de : "J'écrase" dans La Nuit Remuée

par EZ

samedi 13 avril 2013

Vers la sortie ! par Marc



Des beautés aréopages,
Apollon fendu par le milieu
et L'ouest de la ville couvert de poussière

je regarde des météores qui se répètent dans ta carcasse grise.

Autre chose vers chez soi !
dans les arches !

je regarde la tête de Mishima foisonnant de marteaux, d'empires et d’amants !
La jeune fille à l'envers dans le ciel !

Printemps,
l’après-midi blanche sans la tête
et ces lumières qui brûlent dans ta poitrine
comme le souvenir faisait de toi une carte postale


c'est l'autre monde
c'est l'étranger en ville
ce sont des amis qui te resservent un verre
…je n'ai plus de patience
la ville dormait déjà dans des lupanars rose

je lui dis : « tu étincelles de lumières débauchés ! »
de montres
et de geôliers

je ne veux plus rien savoir de toi !

Marc 
extrait du forum  Macadam  6 avril 2013

1 commentaire:

  1. je me suis permise (horreur et sacrilège !) d'accorder répètent à météores ...

    j'ai aussi un peu de mal avec la formulation de //ces lumières qui brûlent dans ta poitrine
    comme le souvenir faisait de toi une carte postale//

    sans doute la faute à "comme"

    mais qu'importe j'ai aimé l'atmosphère dégagée par le poète au point de voler le poème à Macadam Forum !!!

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