comme un mur trop lisse abandonne son poids
à la terre ensevelie
tandis que les ampoules halogènes déchirent
la nuit oubliée et blessent
je dénoue les nœuds
je lessive les humeurs
pour jeter le commun et même
l'essentiel
recycler sans fin les ossatures anciennes ?
un roulement de nons au bout des doigts
libérer (quel mot guerrier) cet espace intérieur
cet oiseau du futur qui ne sait plus où se poser
déciller l'illusion coquelicot
qui encombre
autant dire
tout
ici
ne plus y revenir
jeudi 25 avril 2013
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bonjour !
RépondreSupprimer- un roulement de nons au bout des doigts -
beau texte, parlant.
Merci
c'est à moi Cédric de te remercier pour ta visite et d'avoir pris le temps de laisser ton impression
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