Je hais le boulet mondain
Tout ce qui accapare, enchaîne,
A la grille du quotidien
Tes doigts sèves
Je suce la moelle de mon impatience
J'attise le flux flamboyant d'émotions
En dévorant tes terres circonstancielles
J'entends ton battement somptueux des sens
Tu chantes en éboulements en clapotis
Si précieux que la lune se hâte
Chaque nuit pour t'entendre rêver
Moi, je suis lichen
Je m'accroche
Dans ton silence aride
Je plante mes folles radicelles
Haïssant le temps subalterne
Haïssant le boulet mondain
Tout ce qui accapare, enchaîne,
A la grille du quotidien,
Tes doigts sèves.
(version revue et corrigée)
Je suis revenue pour le plaisir de relire, il est trés fort et beau celui-là.
RépondreSupprimerheureuse qu'il te plaise, lutin lutine, car c'est un poème-cri qui me tient particulièrement à cœur (même si ce n'est pas de la "grande" poésie ... d'ailleurs je m'en fiche, ce qui compte c'est la sincérité !) Merci de ton passage
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