S'il s'use quoi d'étonnant
le sommeil aussi vieillit
se retourne sous le drap
narguant d'un rêve désaccordé
la nuit et son œil feutré
Tu peux bien faire ta ronde
lune sur cette toile variable
comme un fantôme trop pâle
ton ombre et ses sorts enfantins
glissent et se perdent sur leurs murs
Discrets, les mots chéris s'enlacent
est-ce ta voix dans l'air
ou celle du temps destitué
qui ronronne vieux matou
dormant sur du velours
lundi 26 novembre 2012
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