humeur sèche
langue qui fouette
barreaux sur le ciment
sautés à cloche lèvres
sur le front les sillons se cultivent
pour mieux percer le vide
comme une bombe
soudain
lâchés de mots
libres de chaînes sonores
l'enfance perdue
rouille sur ce rivage
incertain
combien de monstres encore
florilège
ta bouche encore verte
n'a pas appris à saigner
vois, la tempête
trop tard trop tard
pour récolter l'humain.
samedi 10 mars 2012
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