Les pas effilochés les ombres exténuées
tout fuit sur le trottoir
tout fuit sur le trottoir
quand l'heure tonne
dans le caniveau sauvage, le temps perdu soudain se noie
rien ne dure ni ne croit sinon l'épopée minérale
L'insomnie guette au tournant le réverbère obscène
Au loin les bouches furtives exhibent leurs grilles et les aiguilles
- pleureuses antiques- tricotent un chant obscur
pour habiller les nues
Entre deux glissements de paupières la nuit est tombée
Seule
Il faudrait un sort puissant le mot juste
pour convaincre encore le jour
de paraître
de paraître
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