Maître de l’abandon, la vague sur mon cœur ensablé trace son reflet et buvant l’œil, m’efface. Quel rivage sans faute de liaison ne serait pas un point final ? Il suffit. J’ai suivi les méandres laborieux de l’horizon et l’espace, nasse oubliée, ne fut que précarité. Que dire de plus, sinon que sur ce ponton de bois flotté aux lampes suspendues, le vent mêle aux veines des courants ses mots comme des incantations, caresses aiguisées.
Dispersée, j'avais l'impudence de prendre la nuit à vif, la naïveté d'incendier la lumière, l'orgueil d'accueillir les tempêtes quand il suffisait, pour être, de moissonner l’émotion qu'il sème jusqu’à l’ivresse
Maître de l’abandon, la vague sur mon cœur ensablé trace son reflet et buvant l’œil, m’efface. Mais pas avant d'avoir dit merci. Non, pas avant de lui avoir dit merci.Dispersée, j'avais l'impudence de prendre la nuit à vif, la naïveté d'incendier la lumière, l'orgueil d'accueillir les tempêtes quand il suffisait, pour être, de moissonner l’émotion qu'il sème jusqu’à l’ivresse
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que dites vous après avoir dit bonjour ?