Les ondes désordonnées flottaient dans chaque creux
La bouche paranoïaque de son œil globuleux
Tentait en vain de déchirer les voiles
Les mondes se dispersaient Flous Insaisissables
Les mondes se dispersaient Flous Insaisissables
Fenêtres vaines ouvertes comme des cris
Le vide amnésique aux marées essoufflées
Froidement répétait un discours délavé
La chaleur des enfers Le mirage de l'infini
Certes ici et là vacillaient des lueurs impossibles
Des reflets intouchables des fantômes d’histoires
Les sons s’aggloméraient pour tenter l’illusoire
Emprisonner la flamme dans une lampe d’argile
Et le temps tête baissée faisait la sourde oreille
Poursuivait son chemin de bigbang en poussières
Les dieux et leurs prières Des vies et leurs mystères
Ci-git Le Vaisseau Défloré, terre, étrange appareil.
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