... et moi j'écrase mes mots humides

dans le cendrier d'un bleu acharné
.

extrait de : "J'écrase" dans La Nuit Remuée

par EZ

mardi 4 janvier 2011

Les lampes d'argile (4)

Les ondes désordonnées flottaient dans chaque creux
La bouche paranoïaque de son œil globuleux
Tentait en vain de déchirer les voiles
Les mondes se dispersaient Flous Insaisissables

Fenêtres vaines ouvertes comme des cris
Le vide amnésique aux marées essoufflées
Froidement répétait un discours délavé 
La chaleur des enfers Le mirage de l'infini

Certes ici et là vacillaient des lueurs impossibles
Des reflets intouchables des fantômes d’histoires
Les sons s’aggloméraient pour tenter l’illusoire
Emprisonner la flamme dans une lampe d’argile

Et le temps tête baissée faisait la sourde oreille
Poursuivait son chemin de bigbang en poussières
Les dieux et leurs prières Des vies et leurs mystères
Ci-git Le Vaisseau Défloré, terre, étrange appareil.

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